French Deconnection

Au cœur des trafics

Philippe Pujol

French Deconnection – Couverture Masquer la couverture

French Deconnection

Au cœur des trafics

Philippe Pujol

À partir de Marseille

novembre 2014

978-2-221-146-699

168 pages

15 €

14 × 22 cm
En coédition avec Robert Laffont

La French Connection, dans les années 1970, c’était la drogue fabriquée à Marseille et revendue aux États-Unis. La French Deconnection, aujourd’hui, c’est la drogue fabriquée au Maroc et revendue à Marseille. Avec les mêmes symptômes ici qu’à l’époque aux États-Unis : misère et ghettos.

Enquête dans les cités, au cœur des trafics, dans les caves, auprès des choufs et des nourrices, des politiques et des braqueurs, des habitants et des caïds.

L’auteur

Philippe Pujol, journaliste, vit et travaille à Marseille. Localier au quotidien La Marseillaise, il est le lauréat du prix Varenne PQR pour la série "French Deconnection" (parue en 2012), et du prix Albert-Londres pour la série "Quartiers shit" (parue en 2013). Il enquête sur la délinquance depuis 2004.

On en parle

Un autre regard sur des quartiers rongés par l’économie du cannabis.

Le Monde

Un électrochoc dans la couverture de l’actualité marseillaise et de ses quartiers nord.

Jury Albert-Londres

Sommaire

Avant-propos de l’auteur. Petite histoire d’une grande enquête (2004–2014)

Préface d’Annick Cojean

1 Au coeur des trafics
Came à fond de cale
Réservoir drogue
La forteresse filtrante
Une armée de gamins sous fumette
« Y’a que l’argent qui parle »
Cicatrices de belles gueules
« La débanalisation de la vie quotidienne »
Dérèglement de comptes
Rhétorique de la kalach
Le sang de Srebrenica sur nos kalachnikovs
« La face cachée du libéralisme »
En manque de débat
Une overdose de chômage

2 Quartiers Shit
La mécanique subtile du tueur d’avenir
Sous le plafond de verre
L’ombre rampante des réseaux
Le combat de coqs
Au sein des nourrices
Samira se sait encore belle
Au fond de l’impasse
Dans le silence d’un champ de mines
Dans le shit jusqu’au cou
« Croire en la jeunesse »
« Un système politico-mafieux qui ne dit pas son nom »
L’emprise du clientélisme du pauvre
Pour enfin redorer le blason de Marseille

Postface de Claire Duport