Happy end
Laurent Petit
L’État s’apprête à mettre en place une mesure inédite : un vaste programme gouvernemental de suicide assisté, ouvert à tous les volontaires, pour réduire le coût de la fin de vie et le bilan carbone de la nation.
L’agence de communication de Karl et Steph est sélectionnée pour réaliser la campagne promotionnelle. Entre le nouveau plan de comm de Cochonou et celui d’Areva-Française des Jeux, Karl et Steph se jettent à corps perdu dans le marché de leur vie.
Sur fond d’apothéose de la crise écologique et dans un pays atteint par la folie et la dépression nerveuse, Laurent Petit nous entraîne dans un rodéo épistolaire, à l’image de ses célèbres « psychanalyses urbaines ».
On en parle
Farfelu, poétique, mais pas seulement.
Laurent Petit expose des solutions thérapeutiques aussi utopiques que révélatrices.
Chemise bleu au col abimé, cravate large à motifs décolorés, cheveux en pétard et lunette de travers, Laurent Petit a la dégaine débraillée du scientifique fou. Son objectif : un projet d’analyse du monde – car Laurent Petit caresse l’idée de guérir le monde entier.