Nous sommes les enfants de Marie Curie
Vilém Flusser
Comment penser les liens entre technologie et nature après la Shoah et la bombe atomique ?
À l’interface entre vivant et artificiel, nature et culture, biologie et technologie, science et fiction, ces textes de Flusser des années 1980–1990 entrent en écho de façon surprenante avec les travaux de Donna Haraway ou de Gilles Deleuze.
Au crépuscule de la modernité, les fulgurances pop et pré-écologiques d’un penseur majeur de la technique.
On en parle
« Toute l’oeuvre de Flusser peut être envisagée comme une inlassable réflexion sur l’écologie, qui cherche à comprendre les vies par leurs milieux. »
– Yves Citton
Sommaire
Note de traduction
Préface d’Yves Citton : Le tournant flussérien des écologies
I. Rebattre les cartes
Mon atlas
Qui découvre quoi ?
Le mammifère spirituel
Art de vivre, art de mourir
Vers une carte du corps
Réflexions nomadiques
II. Nos temps profonds
Au sujet des leviers
En trois temps
Dans trois espaces
Le sandwich postmoderne
III. « Natural:mente »
Considérations écologiques
Qu’est-ce qu’on peut mettre dans la vache ?
Pourquoi faire des enfants ?
Orthonature/Paranature
IV. Explorations science-fictives
Les sulfanogrades
Science et fiction
Les chiens bleus à pois rouges
Un monde fabuleux
Le darwinisme en crise ?
Électromagnétisme
V. Vie des objets, vie des programmes
Retour de bâton
Être sujets des objets
Le vivant et l’artificiel
Critique, critères, crise
VI. Pour une écologie de la création
Photographies génétiquement modifiées
Architecture du futur
Une histoire improbable
Bibliophagus convictus
VII. Lilliput, ou quelques considérations finales