Proliférations
Anna L. Tsing
La prolifération comme condition écologique et anthropologique contemporaine – une clef pour comprendre l’état du monde
Maladies émergentes, extinctions, plantes invasives : dans les « ruines du capitalisme », une foule de vivants se met à habiter les écosystèmes de façon troublante.
Là où les êtres humains détruisent les équilibres, les vivants se mettent à proliférer. Nous avons envahi le monde ; en retour le vivant prolifère.
L’anthropologue explore ici, en trois courts textes, les différentes facettes des multiples déséquilibres biologiques en cours.
On en parle
« Anna Tsing nous interdit le désespoir car elle rend présents les mondes multiples et enchevêtrés que – avec ou sans nous – les vivants continuent de fabriquer les uns avec les autres. »
— Isabelle Stengers
« L’anthropologue américaine aiguise sa réflexion sur le lien entre écologie et globalisation, qu’elle saisit à travers les frictions propres à la vie multi-espèces. […] Salutaire. »
— Juliette Cerf, Télérama
« Anna L. Tsing nous rappelle les dangers pour l’humanité de la simplification et de la financiarisation de la nature, sur le modèle de la plantation. »
— Benjamin Caraco, Nonfiction
« Certains petits livres sont comme les poissons-pilotes des baleines qu’ils devancent ou accompagnent. C’est le cas de Proliférations, qui introduit à la pensée de cette écologiste-féministe-marxiste. »
— Nadia Tazi, En attendant Nadeau
« Anna L. Tsing continue à nous parler depuis ce que nous ne voyons pas. […] Elle prouve, une fois de plus, que les marges éclairent le centre. »
— Youness Bousenna, Socialter
« Un court ouvrage qui met en exergue de façon remarquable et accessible quelques-unes des logiques de destruction qui sont à l’œuvre sur la planète et rendent possible l’émergence de nouveaux mondes sauvages. »
— Céline D., Addict-Culture
« Dans ce recueil d’une grande densité, Anna Tsing invite à prendre conscience de cet Anthropocène où les organismes aliénés et désengagés, y compris les humains, se répandent sans tenir compte des arrangements de vie multi-espèces »
— Agnès Sinaï, Topophile