Éthique de la terre
J. Baird Callicott
« Depuis un siècle, le monde dans lequel nous vivons a changé à un rythme vertigineux. Les philosophes ont plus que jamais besoin de remplir le rôle qu’ils remplissaient autrefois – redéfinir notre représentation du monde en réponse à une expérience humaine radicalement modifiée.
De quelle façon nouvelle pourrions-nous imaginer notre place et notre rôle dans la nature ? Quelles valeurs nouvelles, quels nouveaux devoirs et quelles nouvelles obligations en découlent ? »
Les principes de l’éthique de la terre ont été formulés dans les années 1940 par le légendaire écologue et écrivain Aldo Leopold. En lui donnant toute sa solidité théorique et une forme systématique, J. Baird Callicott a fait de l’éthique de la terre l’une des pensées les plus ambitieuses de la philosophie contemporaine.
Le philosophe comme l’écologue, l’anthropologue comme l’amoureux de la nature, trouveront leur bonheur dans cette éthique de la terre.
On en parle
L’éthique écocentrique de Callicott constitue un fondement philosophique solide pour s’engager dans une coexistence moins conflictuelle entre humains et non-humains.
Le plus fécond et le plus original des théoriciens contemporains de l’éthique environnementale.
Sommaire
Préface de Catherine Larrère
Avant-propos de Baptiste Lanaspeze
Introduction. La véritable tâche de la philosophie contemporaine
1 Révolution tranquille. Lʼéthique de la terre
Fondations de lʼéthique de la terre
Les implications métaphysiques de l’écologie
2 Débats. La construction dʼune école
La nature a-t-elle une valeur en elle-même ?
Le problème de l’écofascisme
La nature est-elle en équilibre ?
3 Horizons. Après le paradigme industriel
L’idée de nature sauvage (wilderness) revisitée
La nature est morte, vive la nature !
Diversité culturelle et diversité biologique
Après le paradigme industriel
Postface de Philippe Descola