Être femelle
Le tournant féministe de la primatologie
Donna Haraway
Être femelle
Le tournant féministe de la primatologie
Donna Haraway
Que nous apprennent nos sœurs et frères primates sur ce qui, en nous, relève de la nature ou de la culture ? En mettant en lumière le caractère profondément patriarcal de la science occidentale, Donna Haraway aborde la primatologie, science « presque humaine », comme un champ des luttes féministes.
Être femelle offre une galerie de portraits de femmes primatologues (elles aussi primates) qui ont amené à des renversements profonds de perspective sur les singes – sur leurs comportements et sur leurs relations sociales.
On connaît Dian Fossey et Jane Goodall, mais elles n’étaient pas seules. Jeanne Altmann, Linda Marie Fedigan, Adrienne Zihlman, Sarah Blaffer Hrdy : à travers ces récits de vies scientifiques invisibilisées, Donna Haraway propose une autre histoire de la primatologie, résolument écologique, féministe et décoloniale.
À la croisée de la primatologie et de la science-fiction, ce livre offre des pistes puissantes pour réinventer nos manières d’être humain·es sur une planète bouleversée.
Le grand livre de Donna Haraway sur la primatologie, enfin traduit en français.
On en parle
« L’écriture d’Haraway, avec la multiplication des récits qui s’ajoutent en couches comme un mille-feuille, qui entremêlent des matériaux narratifs et factuels les plus hétérogènes, des récits où les intersections et les bifurcations font proliférer des mondes, est une opération intensément politique. »
– Vinciane Despret
Sommaire
Note de traduction
Préface de l’autrice à l’édition française
Introduction
Une vision persistante
1 La place des femmes au milieu de la jungle
2 Jeanne Altmann : la charge « temps-énergie » d’une double carrière de mère
3 Linda Marie Fedigan : intervenir selon d’autres modèles
4 Adrienne Zihlman : une paléoanthropologie du sexe et du genre
5 Sarah Blaffer Hrdy : stratégies pour enrichir le portfolio des femelles primates
6 Reprise : science-fiction, fictions scientifiques et primatologie
Postface de Vinciane Despret