Gaïa, sexe et catastrophe
Lynn Margulis, Dorion Sagan
« La sexualité, comme la symbiose, est l’une des expressions d’un phénomène universel, le principe qui consiste à mélanger et à réarranger. »
Il y a un milliard d’années, la vie terrestre, alors composée uniquement de bactéries, a failli disparaître, sous l’affluence d’un déchet toxique produit par les bactéries elles-mêmes : l’oxygène. Pour survivre, nos ancêtres bactériens ont dû se recomposer, donnant ainsi naissance aux êtres multicellulaires : les plantes et les animaux. Avec cette métamorphose de la vie, le sexe (c’est-à-dire l’échange de gènes) a lui aussi profondément muté.
Un classique pour s’initier aux fondamentaux de l’histoire de la Terre – à l’occasion des 50 ans de l’hypothèse Gaïa
Préface de Myriam Bahaffou
On en parle
Experte des créatures proliférantes – y compris les êtres humains –, Margulis est une penseuse radicale de l’évolution.
– Donna Haraway
La vraie écologie est celle de la giga-partouze cellulaire multiniveaux et perpétuelle, force motrice du vivant qui nous dépasse par le bas.
– Myriam Bahaffou