L’Écologie sociale
Penser la liberté au-delà de l'humain
Murray Bookchin
Aucun des problèmes écologiques ne pourra être véritablement résolu sans un profond changement social – telle est la conviction qui traverse l’œuvre de Murray Bookchin. Aux origines du « municipalisme libertaire » pour lequel il est principalement reconnu, Bookchin a mené une réflexion théorique fondamentale sur l’écologie.
Ce recueil explore de façon critique les relations entre sociétés humaines et milieux naturels. Ce projet passe notamment par une archéologie de la domination, l’élaboration d’une philosophie de la nature, l’exploration des conditions et des formes de la liberté, des réflexions sur une technologie au service de la vie, et une décolonisation des imaginaires.
On en parle
Ce livre de Bookchin témoigne de l’originalité, de la vaste connaissance et de la lucidité interprétative qui caractérisent l’ensemble de son œuvre.
La pensée de Bookchin est un aliment nécessaire pour nourrir une lutte écologiste plus urgente et plus âpre que jamais.
En lisant Bookchin, nous voyons comment la banalisation de l’esclavage des animaux ou l’occupation des forêts et des mers, favorisent l’esclavage, la colonisation et l’exploitation des humains.
L’écologie sociale se pense comme une science alternative, à la fois science humaine et science naturelle, laissant également place aux imaginaires et à l’art.
Sommaire
Préface
- Pour une écologie de la liberté
- La notion d’écologie sociale
- Du caractère naturel des sociétés
- Liberté et nécessité dans la nature
- La dialectique écologique
- La société écologique et ses utopies
- Vers une éthique de la complémentarité
Commentaire final
Postface de Marin Schaffner
Notice biographique
Crédits