Henry David Thoreau
Biographie intérieure
Robert Richardson
« Ma vie a été le poème que j’aurais voulu écrire. » Autant que son oeuvre, c’est Thoreau lui-même qui fascine, dans l’authenticité farouche de sa personne et de sa vie.
En 9 saisons et 100 épisodes, cette biographie intérieure haletante retrace les voyages intérieurs et extérieurs d’un esprit qui a marqué l’histoire universelle. On apprend tout le détail de l’amitié fondatrice avec Emerson, de la retraite de Walden Pond, des étapes multiples de l’élaboration de son oeuvre. On découvre aussi la résonance intérieure d’épisodes plus intimes. On découvre le « deuxième Thoreau » : celui de la maturité, le naturaliste pressentant Darwin et l’écologie, passionné par les inter-relations plus que par la liberté.
Mais ce que cette biographie propose d’unique, c’est d’entrer dans le monde de Henry Thoreau – de voir le monde par ses yeux. Les reflets de ses espoirs sur la rivière Concord, la quête des lois de la nature dans la forme des feuilles, la beauté indémêlable du monde et des mots.
Ce récit monumental et paisible impose Thoreau comme un événement de l’histoire de l’esprit, comme un incendie au croisement de quatre principaux foyers : la Bildung allemande, l’Antiquité grecque et romaine, l’hindouisme et les cultures amérindiennes.
On en parle
Le cheminement intérieur de Thoreau est plus absorbant qu’un thriller. Ce livre magnifiquement écrit mérite une place dans la bibliothèque aux côtés de Walden.
Un style assez gracieux et lucide pour tenir bon face à la virtuosité cinglante de Thoreau.
Le livre de Richardson est la meilleure introduction à Thoreau et le meilleur guide pour découvrir sa pensée.
Une biographie absorbante et pétillante de fraîcheur.
Sommaire
- Retour à Concord
1838–1840. Impératifs éthiques du transcendantalisme
1841–1843. Réformes américaines
1843–1845. La route de Walden Pond
1846–1849. La profession des lettres
1849–1851. Le langage du léopard
1851–1852. Nouveaux livres, nouveaux mondes
1852–1854. Walden, ou le triomphe de l’organique
1854–1862. L’économie de la nature
Postface de Kenneth White