L’Art d’habiter la terre
La vision biorégionale
Kirkpatrick Sale
Imaginons un monde structuré par la diversité écologique et culturelle, plutôt que par des paramètres économiques et nationaux. Le biorégionalisme est un mode d’organisation alternatif de la société, à des échelles de territoires écologiquement salubres, celles des bassins-versants, avec des communautés attentives aux modes d’habitat et des systèmes économiques renouvelables.
Cet ouvrage invite au développement réaliste de ces communautés biorégionales et des lieux où elles sont établies, afin de mettre en place une société qui cesse de détruire la vie. Publié en 1985, L’Art d’habiter la terre est unanimement considéré comme l’ouvrage de référence du mouvement biorégionaliste – dont d’autres figures sont Peter Berg et Gary Snyder. Le contexte de cette traduction française tardive est celui d’un regain d’intérêt actuel de nombreux chercheurs pour le mouvement biorégionaliste.
Un texte abordable, destiné au grand public.
On en parle
Je me réjouis donc beaucoup que les lecteurs francophones puissent enfin disposer, grâce à la présente édition, d’un accès direct au trésor de l’hypothèse biorégionale.
Kirkpatrick Sale inscrit le biorégionalisme au calendrier des exigences politiques, pour tous les territoires d’une planète qui n’est pas peuplée, administrée, entretenue, aimée à la bonne échelle.
Sommaire
Avant-propos de Mathias Rollot
Préface de l’auteur à l’édition française
Préface de l’auteur à l’édition américaine
1 L’héritage biorégional
Gaea
L’abandon de Gaea
La crise
2 Le paradigme biorégional
L’art d’habiter la Terre
Échelle
Économie
Régime politique
Société
3 Le projet biorégional
Réalités passées
Courants actuels
Visions d’avenir
4 L’impératif biorégional
La confirmation de l’existence de Gaea
Postface de Sébastien Marot
Bibliographie
Remerciements