La terre donne, la terre veut

Antônio Bispo dos Santos

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La terre donne, la terre veut

Antônio Bispo dos Santos

Le monde qui vient

mars 2025

978-2-381140-872

160 pages

18 €

Traduit du portugais (Brésil) par Oiara Bonilla
Xylogravures de Santídio Pereira

À paraître le 21 mars 2025

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Nêgo Bispo nous offre ici un texte poétique puissant pour relever les défis de notre temps.

Avec ses « mots semés », il détruit les fondements du monde colonial occidental, montre les relations vitales aux animaux, à notre corps, à nos jardins, à notre façon de manger, de construire nos maisons et nous invite à une autre façon de parler et de penser.

À partir de ses expériences de vie, notamment dans les quilombos, l’auteur propose un point de référence pour s’orienter : ce qu’il appelle la position contre-coloniale.

Le manifeste oral d’un grand maître afro-brésilien de quilombo (communauté séculaire issue du marronnage)

L’auteur

Antônio Bispo dos Santos ou Nêgo Bispo (1959-2023) est un agriculteur, penseur, activiste, poète et écrivain quilombola. Il est né et a grandi au Brésil, dans le Nordeste.

On en parle

« Mestre, vous m’avez donné la force de croire en mon travail, mon art, mon existence. Je promets de continuer à parler de vous pour que le savoir reste vivant, et de rire, faire la fête et cuisiner, pour ne pas nous laisser engloutir par la cosmophobie. »
– Maïra de Oliveira Aggio, postfacière

« En se basant sur les cosmovisions et les polythéismes des peuples autochtones et afro-confluents, Bispo montre qu’il est non seulement possible, mais aussi beaucoup plus agréable de vivre autrement. À travers une langue généreuse, où l’oralité est omniprésente, on entend la voix puissante et nécessaire de Bispo.
Ce livre appelle aussi à briser un silence français : son chant résonne avec les voix des peuples autochtones au sein même de la France, qu’elles émanent des Antilles, de La Réunion, de la Polynésie, de la Kanaky ou de Bagnolet. »
– Malcom Ferdinand, préfacier

Sommaire

Préface de Malcom Ferdinand

Semer des mots
Villes et cosmophobie
Nous sommes des partageurs
Architecture et contre-colonialisme
Colonialisme de soumission
Élever en liberté, planter clôturé

Postface de Maïra de Oliveira Aggio