Atlas féral
Histoires vraies et proliférantes des résistances aux infrastructures humaines
Atlas féral
Histoires vraies et proliférantes des résistances aux infrastructures humaines
Féral : adjectif
Du latin feralis, de fera (« bête sauvage »).
1° (Élevage) Qualifie une espèce domestique animale qui est retournée à l’état sauvage.
2° (Agriculture) Qualifie une espèce végétale qui croît, de manière spontanée, hors de l’espace destiné à sa culture.
Il est fini, le temps des cartes de la conquête du monde et de la maîtrise de la nature. Il s’agit maintenant d’observer les résistances d’un monde devenu féral.
À travers une multiplicité d’études de cas, l’Atlas féral documente l’apparition planétaire des écologies férales – c’est-à-dire des proliférations hors de tout contrôle qui se déclenchent en réaction aux infrastructures humaines.
À la fois ludique et politique, cet atlas se met à l’écoute des histoires plus qu’humaines, en vue de comprendre les effets néfastes de nos infrastructures industrielles et impériales. Ne se contentant pas d’explorer les ruines, il démontre combien l’enquête, in situ et pluridisciplinaire, permet de cultiver des approches vitales face aux bouleversements écologiques et sociaux en cours.
Au sommaire : des cadrages conceptuels, 25 histoires vraies, des dizaines d’illustrations, et un nouveau texte d’Anna Tsing sur la virulence fongique.
Une galaxie d’histoires situées, sur les proliférations qui nous guettent aux quatre coins du monde. Un atlas pour notre temps.
« Ces non-humains, capables de proliférer au contact des infrastructures impériales et industrielles, ont pris les rênes de l’histoire. Le monde que nous sommes en train de construire ne nous appartient plus guère : il leur appartient à eux. »
– Anna Tsing
On en parle
« Il s’agit encore ici pour Anna Tsing de questionner la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. Féral renvoie au devenir-marron du vivant, à son caractère imprévisible. Le mouvement de féralisation du vivant peut donner naissance à des nouveaux mondes. »
– Dénétèm Touam Bona, Sagesse des lianes
« L’Atlas Féral est un appel à l’action, plein d’urgence et de poésie. Il nous guide à travers les pistes sombres et serpentines de notre condition contemporaine. »
– Nicolás Jaar, DJ et compositeur
« Pour résoudre un problème, il faut le comprendre. L’Atlas féral nous aide à le faire. Il met en lumière la manière dont nous façonnons le monde et nous fournit les informations dont nous avons besoin pour agir »
– Annie Leonard, directrice exécutive de Greenpeace
« Poétique, ludique et politique, l’Atlas Féral est une feuille de route, nouvelle et singulière, à travers ce que nous appelons aujourd’hui Anthropocène »
– Louise Darblay, ArtReview
« Perturbant le regard naturaliste, qui suppose un sujet regardant et un objet regardé, par une poétique de la prolifération, une logique de la narration et une esthétique de la surprise, l’Atlas Féral édité par Anna Tsing actualise le genre de l’atlas. Pour les Modernes la question n’est rien moins que vitale : il s’agit de réapprendre à s’allier et à proliférer, mais pas avec n’importe qui, pas à tout prix. C’est une question de vie et de mort. »
– Claire Dutrait, autrice
« L’Atlas féral réunit des chercheurs de toutes disciplines, des artistes et des observateurs vernaculaires. L’objectif est d’offrir une vision granulaire de l’anthropocène. »
– Cynthia Fleury, philosophe
« Dans un article étonnant du Feral Atlas, Iftekar Iqbal rapporte comment au XIXe siècle on parlait du Bengale d’or, tant la culture du riz dans le delta du Gange avait enrichi la région. C’est la construction de voies ferrées dans ce pays plat qui a modifié le cours du fleuve et ses affluences. La jacinthe d’eau s’y est installée, entraînant la disparition des rizières et, en 1943–1944, la famine. On ne peut qu’être fasciné par la plasticité et la force vitale de ces plantes qui, en produisant une colonisation à rebours, ont anéanti les illusions grandioses des maîtres. »
– Nadia Tazi, En attendant Nadeau
« Faire partie de l’Anthropocène qui se précipite me donne souvent l’impression d’être un numéro, une partie de machine parmi huit ou neuf milliards de personnes. Feral Atlas me projette dans un avenir tourbillonnant d’art, de poésie, de faits sombres et d’humour ironique. Il maintient l’imminence de l’avenir au centre de l’attention humaine, mêlant calamité et humanité »
– Steven Palumbi, Université de Stanford
« L’Atlas féral est le projet de sciences humaines ou numériques le plus innovant que j’aie jamais vu. Après avoir été immergé dans cette expérience transdisciplinaire, multimédia, polysensuelle, vous en ressortirez plus attentif aux qualités férales et aux infrastructures disparates de l’Anthropocène »
– Craig Stantos Perez, Université d’Hawaï, Mānoa
« La nature kaléidoscopique de l’Atlas féral, avec ses fragments changeants, colorés et riches en faits, le rend inlassablement captivant. En fait, l’Atlas féral est tellement captivant qu’il est difficile d’arrêter de se perdre dans ses nombreuses histoires. En fait, les éditrices considèrent qu’il a une fonction pédagogique évidente, expliquant que si l’Atlas féral 'est un effort scientifique pour faire avancer la théorie du roman, il répond également à une question pédagogique ancienne : Comment les enseignants peuvent-ils amener leurs élèves à s’asseoir, à prêter attention et à s’intéresser à la matière enseignée ?' Feral Atlas est une réponse impressionnante à cette question. »
– Alastair Bonnett, Social & Cultural Geography
"L’Atlas féral est un magnifique exploit de collaboration et de compilation interdisciplinaires, et un cadeau pour ceux d’entre nous qui enseignent les sciences humaines et environnementales »
– Alenda Y. Chang, Interdisciplinary Studies in Literature and Environment
« L’Atlas féral constitue l’étalon-or de la recherche en sciences humaines numériques du XXIe siècle »
– Maya Kóvskaya, Asian Anthropology
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