
06/10/2021
Évoquer lʼanimal en littérature
Musée de la Chasse et de la Nature, Paris (75003)
Le mercredi 6 octobre à 19h30, discussion et lectures avec Anne Simon, autour de son ouvrage Une bête entre les lignes.
06/10/2021
Le mercredi 6 octobre à 19h30, discussion et lectures avec Anne Simon, autour de son ouvrage Une bête entre les lignes.
02/10/2021
Inauguration d’une micro-exposition autour de La Mort de la nature: les femmes, l’écologie, et la Revolution scientifique de Carolyn Merchant, au sein de la librairie Wildproject, dans le cadre des Portes Ouvertes Consolat.
02/10/2021
Table ronde « Penser et mettre en œuvre l’écologie », avec Georgia Froman, éditrice et responsable des droits étrangers aux éditions Wildproject, et Pierre Madelin, auteur et traducteur, autour sa traduction de Dans l’œil du crocodile de Val Plumwood, en dialogue avec Yves Citton.
26/09/2021
Dans le cadre du festival Les Préférences, table ronde « Comment mener une vie (éco)poétique ? » avec Pierre Schoentjes, auteur de Ce qui a lieu : essai d’écopoétique.
21/09/2021
Daniel Pauly : un océan de combats de David Grémillet paraît en version anglaise (traduction de Georgia Lyon Froman) sous le titre The Ocean’s Whistleblower: The Remarkable Life and Work of Daniel Pauly chez Greystone Books, Canada.
11/09/2021
À l’occasion du Congrès international de l’UICN à Marseille, conférence de Daniel Pauly et Philippe Cury sur le thème « Les temps du vivant et des océans ». Cet événement réunit deux éminents scientifiques des océans, parmi les meilleurs spécialistes mondiaux des ressources naturelles et des écosystèmes marins.
11/09/2021
Rencontre littéraire animée par Lucas Bérenger, avec David Grémillet, auteur de Daniel Pauly : un océan de combats, et Tamara Erde, réalisatrice d’un film en cours de production dédié à Rachel Carson.
27/08/2021
Rencontre avec Amitav Ghosh, le vendredi 27 août à 13h30, autour de son livre Le Grand Dérangement : d’autres récits à l’ère de la crise climatique, animée par Emmanuel Favre.
Face à la crise écologique et au réchauffement climatique, de nombreuses voix s’élèvent pour rouvrir les récits liés à ces problématiques et y faire entrer les êtres, les peuples, les histoires, qui ont en été exclus. C’est la proposition littéraire et politique portée par l’écrivain indien Amitav Ghosh dans son essai Le Grand Dérangement qui part de cette interrogation : pourquoi le changement climatique est-il absent de la littérature contemporaine ou semble réservé à la science-fiction ?
La difficulté à nous représenter ce nouveau type d’événement révèle selon lui l’échec des récits et des imaginaires qui ont structuré le monde. Ghosh nous invite donc à un remaniement en profondeur de nos cadres narratifs. Avec ses talents de conteur, il fait parler le fleuve qui a inondé le village de ses grands-parents au Bangladesh et les a contraints à devenir des réfugiés climatiques bien avant que ce terme n’existe. Sur le plan politique, il n’hésite pas à bousculer les idées reçues et l’ethnocentrisme occidental, en montrant par exemple le rôle de l’impérialisme dans la crise actuelle. Au cours de cette rencontre exceptionnelle, nous verrons avec lui comment le renouvellement des imaginaires peut contribuer à modifier notre perception du monde.
23/08/2021
Le lundi 23 août de 14h à 15h30, rencontre avec Anne Simon et Jean-Christophe Cavallin, animée par Stéphane Durand.
28/06/2021
Le collectif Scènes obliques invite Baptiste Lanaspeze, fondateur des éditions Wildproject, pour l’introduction du rendez-vous en ligne « Récit artistique et urgences écologiques : enjeux et expériences ».
Le paradoxe doit être fixé : même si elle ne cesse de s’aiguiser, l’urgence écologique reste adossée, au moins dans la conscience opérationnelle que l’on en a, à une temporalité longue et largement abstraite.
Contrairement aux catastrophes à effets lisibles et immédiats (l’actuelle pandémie en est un exemple), la crise écologique se déploie aux lisières de nos acuités, échappe ainsi aux impératifs de calendriers (politique notamment) et renâcle à s’articuler avec le concept d’urgence vitale, conçue à l’échelle d’une vie humaine. La juste clairvoyance qu’elle doit éveiller pour tous appelle sans doute une mise en récit, sensible, recevable et percutante. Dans la création de celle-ci, l’artiste a certainement son mot à dire. Ici et là, il a commencé à s’emparer du sujet.
Face à une crise environnementale dont la réalité et la temporalité restent difficilement appréhendables à l’échelle des urgences humaines, le récit artistique est-il porteur d’un enjeu spécifique ? Quels types de récits les artistes ont-ils pu concevoir sur ces sujets ? Comment, en complément du discours scientifique dont l’écologie est largement tributaire, le récit artistique peut-il rendre plus sensible la crise écologique ? Et au fait, de quoi parle-t-on lorsqu’on évoque cette notion de « récit » ? Pourrait-il, dans sa pluralité, contribuer à l’émergence d’une écologie sensible ? D’une esthétique de l’écologie ?
Découvrir le festival de l’Arpenteur, organisé par Scènes obliques