Pour l’anthropologue Deborah Bird Rose, grande figure des humanités écologiques, nous n’avons pas de temps besoin de nouvelles histoires que d’histoires vraies – « Des histoires de lieu, des histoires de vivants, des histoires autochtones, des histoires d’écosystèmes. Il s’agit, au fond, d’un programme d’alphabétisation écologique collective. »
Parce que l’écologie renverse les mythes modernes du progrès et de l’exception humaine, et parce qu’elle nous ouvre aux histoires des collectifs vivants dont nous faisons partie, elle infléchit la teneur et la forme d’un récit. Que fait l’écologie à la littérature, et que fait la littérature à l’écologie ?
Peu après la fondation en 2009, Wildproject a ouvert une collection de littérature, afin d’explorer l’écologie, non seulement du côté des idées, mais du côté des histoires.
La collection « Tête nue », né avec un dialogue entre Jim Harrison et Gary Snyder, rassemble des ouvrages qui explore les puissances du récit, entre fiction et non fiction.